La formation VGP est-elle une obligation légale pour tous les engins de chantiers ?

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Si votre entreprise a des engins de travaux public, type manutention ou bien levage, vous devez avoir une VGP. La VGP ou la Vérification Générale Périodique doit se faire tous les 6 – 12 mois selon la machine concernée.

Sommaire

C’est quoi une VGP ?

La Vérification Générale Périodique ou la VGP est un contrôle qui permet de vérifier l’état général de votre engin ainsi que les équipements de manutention.
En effet, depuis 2004, ce contrôle est obligatoire pour certains engins de chantier et de construction. Le but est de contrôler l’appareil et vérifier sa conformité ainsi que celle de ses équipements et déceler toutes détériorations qui peuvent être un danger ou un risque pour l’utilisateur.

Les défauts constatés sont obligatoirement réparés pour maintenir le bon fonctionnement de l’appareil.

Donc, la VGP permet d’avoir un rapport d’intervention qui apporte les informations nécessaires sur le bon fonctionnement de l’appareil, les défauts détectés et les causes de défaillances. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’une maintenance régulière doit être réalisée pour maintenir les engins en état de marche, même hors VGP.

Périodicité et contrôle à effectuer lors d’une VGP

Comme on l’a précisé plus hautil est obligatoire de réaliser une VGP tous les 6 mois ou tous les 12 mois, en fonction de la catégorie de l’engin. En effet, les engins de levage déplacent et lèvent de la marchandise avec un changement significatif de niveau, et doivent donc, effectuer un contrôle VGP tous les 6 mois.
Cependant, les engins dits de manutention déplacent et lèvent des produits tels que du fumier (qui ne sont donc pas conditionnés). Ils peuvent donc, réaliser leur VGP tous les 12 mois.

Lors d’un contrôle de VGP (Vérification Générale Périodique), le contrôleur va prendre une note de toutes les informations concernant l’engin, comme la marque, le nombre d’heures dans le compteur, le modèle, l’année etc.

Le propriétaire de l’engin ou l’opérateur qui vient réaliser une VGP doit fournir au contrôleur les données suivantes :

  • Le carnet de maintenance avec les inspections,
  • Le manuel d’utilisation de l’engin,
  • Les réparations qui ont eu lieu
  • Les opérations d’entretien,
  • Le certificat de conformité

Ensuite, le contrôleur va vérifier l’état général de l’engin de levage, pour détecter les anomalies qui peuvent provoquer un risque pour le conducteur. Il vérifie donc les freins, les chaînes de charge, les limiteurs de charge etc.

Une fois l’opération de contrôle est terminée, des essais sont effectués. Le but est de s’assurer du bon fonctionnement de l’engin : contrôle des pneumatiques, des freins, des équipements de conduite, des fourches, des charges de levages, du moteur, de la fixation, de l’ancrage etc.

Enfin, le contrôleur remet son rapport détaillé au propriétaire de l’engin (chef d’entrepris ) et par la suite, ce dernier va pouvoir prendre toutes les mesures nécessaires pour maintenir son engin en bon état de conformité. 

Quel contrôle pour une VGP ?

La Vérification Générale Périodique est effectivement obligatoire, afin d’assurer la sécurité de vos salariés qui utilisent vos machines, mais également de vos clients lorsqu’ils se déplacent sur vos chantiers. Ces dernières doivent donc être conformes et également en bon état de fonctionnement. En cas d’accident, les assurances vous demanderont d’avoir le certificat de conformité pour être pris en charge. En plus, en ayant des machines en bon état, vous vous assurez une meilleure efficacité dans vos projets, avec une meilleure rentabilité en gain de temps et sans panne.


Mais qu’en est-il précisément de ce contrôle ? Comme vous le verrez sur ce site spécialiste des VGP https://www.afacontrole.fr/verifications-reglementaires/appareils-de-levage-et-engins-de-tp/, les contrôles sont spécifiques à l’engin et se déroulent en plusieurs étapes.

Dans le cas d’un hayon élévateur, vous avez une vérification à faire tous les 6 mois. Il faut dire que ces plateaux, installés à l’arrière des camions pour soulever les charges, sont très sollicités.

  • Le technicien du VGP va donc s’appuyer sur les précédents rapports si votre hayon a plus de 6 mois, ainsi que du manuel et du carnet d’entretien pour faire son inspection.
  • Ensuite, il va notamment prêter attention à :
    • la présence des arrêts d’axes
    • au groupe hydraulique,
    • à la fixation du hayon et de la plateforme
    • les bras
    • la poutre porteuse
  • Enfin, il mettra en marche le hayon et fera des tests pour s’assurer du bon maintien de la charge, de l’étanchéité des vérins, du mouvement de votre hayon.

Il en sera également de même si vous avez un chariot élévateur au sein de votre société. Le rythme et les étapes seront identiques. Seuls changent les points de contrôles qui sont spécifiques à chaque engin, et parfois en fonction de la marque. En effet, il se peut que certains modèles présentent plus de fragilités que d’autres, et cela se doit d’être vérifié. L’âge de l’engin est aussi un critère important.